Le Diable Saoudien et les démons Wahabis

Comment osez-vous asservir les gens que Dieu a créés libres ! (Paroles attribuées à Omar Ibn El Khattab - né en 584, mort en 644 - 2ème Calife de l'État Musulman à Médine)

L’intrusion brutale de l’Islam dit politique dans le concert mondial n’est pas le fait d’un concours de circonstances exceptionnel lié au réveil des musulmans mais la volonté délibéré des puissants d’en faire une culture ou une civilisation impotente car portée par tellement de contradictions qu’elle ne pouvait séduire au-delà de ceux qui portent en eux une profonde colère les empêchant de s’accorder avec l’essence réelle du message de l’Islam. Or, c’est une colère profonde qui gît dans les entrailles des peuples arabes et musulmans. L’injustice subie par ces peuples les destine forcément à exprimer de la colère. Mais comme aucun peuple sur terre ne sait s’auto-organiser lorsque la colère l’aveugle, il devient le parfait cobaye pour se laisser manipuler par des esprits froids qui savent ce qu’est une stratégie au long cours.

Historiquement, il est possible de considérer que le point de bascule dans le Monde musulman commence dans le Hedjaz et le Najd faussement désignés sous le vocable Arabie Saoudite du nom de la famille Al Saoud qui a pris en charge de transfigurer l’Islam à des desseins politiques avec l’aide des Al Cheikh.

De l’origine du terrorisme

André Vltchek doute de la version officielle qui fait porter toute la responsabilité du terrorisme mondiale actuelle au seul fait musulman. Il en veut pour preuve l’histoire qui aide à avoir une autre lecture des faits. Et si les événements n’étaient qu’une manipulation gigantesque pour faire porter le poids des horreurs au monde de l’Islam quand se joue une lutte à mort pour faire basculer des rapports de force complexes dans le sens voulu par des dominants en perte de vitesse qui ont besoin « d’idiots utiles » pour atteindre le résultat voulu…

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A qui la responsabilité du terrorisme islamiste ?

Il y a 100 ans, personne n’aurait pu concevoir qu’un duo de soi disant musulmans puisse se faire exploser dans un café ou un autobus en entraînant dans la mort des dizaines de personnes. Ou massacrer l’équipe d’un journal satirique parisien. De telles choses n’arrivaient tout simplement pas.

Par Andre Vltchek

La fin des Al Saoud…

La période que vit l’Arabie Saoudite est probablement la plus incertaine de son histoire. Le roi Salman ben Abdelaziz Al Saoud est aux abonnés absents, son fils Mohammed Ben Salman dit MBS qu’il a imposé comme prince héritier en opposition à toutes les conventions qui voulaient que le trône se transmette comme une tradition tournante entre les différents courants de la « famille » serait totalement perturbé, selon les indiscrétions de Mujtahid qui émet sur Twitter, une des sources les plus fiables sur les tribulations de la famille régnante du Royaume, et se terrerait sans donner le moindre signe de vie.

Mohammad-Mahmoud Ould Mohamedou est un historien mauritanien de renom et un excellent connaisseur des arcanes de la famille régnante en Arabie saoudite, son passé de ministre des affaires étrangères dans son pays lui a fourni les « bons » réseaux. Et de fait, il voit poindre le début d’une « fin » saoudienne qui viendrait des Al Saoud en interne. S’appuyant sur l’analyse d’Ibn Khaldoun pour qui « la troisième génération est celle qui entame la chute d’un régime politique » notre auteur constate que les héritiers d’Abdelaziz Al Saoud avaient réussi à maintenir le régime en raison du respect de la règle de consensus et d’équilibre entre les différents membres de la famille. Ce qui n’est plus le cas depuis la montée en puissance du prince héritier Mohammed Ben Salman…

Une monarchie pyromane

Il apparaît de plus en plus clairement que le wahhabisme est la nouvelle plaie de l’humanité. Apparu dans sa forme la plus violente durant le dernier tiers du XXe siècle, il continue à sévir en ce XXIe siècle de la façon la plus barbare et qui n’a rien à apprendre du nazisme, car il ne connaît pas ce que sont la piété, l’humanisme, le respect des droits humains.

Par Tayeb Belghiche

Parce qu’il a beaucoup d’argent, il croit qu’il peut impunément transgresser les valeurs qui régissent les relations entre les hommes. Heureusement qu’il n’a pas de puissance militaire, sinon il aurait commis d’immenses dégâts à la planète, comme l’a fait Hitler en son temps. Les Saoudiens viennent de perpétrer un nouveau crime de masse en exécutant de façon atroce 47 personnes pour «terrorisme». Personne ne croit à la thèse officielle. Même l’ONU est sortie de sa réserve en doutant de la régularité du procès — si procès il y a eu — soulignant qu’il ne s’est pas déroulé selon les normes universelles et que les qualifications retenues contre les accusés ne relèvent pas de la peine de mort.